mercredi 29 novembre 2017

La meilleure des vies, de J.K. Rowling


Encore du J.K. Rowling ? Bah oui, c'est pas ma faute si elle a décidé de publier une nouveauté... Je ne peux donc m'empêcher de vous en parler, comme cela, ça peut vous donner une idée de cadeau pour vous ou l'un de vos proches pour Noël :)

L'auteur
Dois-je encore vous la présenter? Si vous ne le saviez pas encore, J.K. Rowling est une auteur britannique mondialement connue pour la série de livres " Harry Potter" qui ont été adaptés par la suite au cinéma, ainsi que quelques livres dérivés de la saga comme "Les Animaux Fantastiques" ou "Le Quidditch à travers les âges".

Elle a aussi publié récemment sous le pseudonyme Robert Galbraith une série de romans policier.



Le livre

L’auteur a été invitée à prononcer le fameux discours de remise des diplômes aux étudiants de Harvard en 2008.
J.K.Rowling a transformé ce rite de passage, d’ordinaire convenu, en une leçon de vie, conduisant son auditoire de l’époque, et tous les lecteurs futurs de ce livre, à méditer sur ce qu’est une vie réussie.
Ce texte inspiré aidera chaque lecteur, à chaque âge et à chaque étape de la vie. Il puise directement aux sources de l’expérience de l’auteur elle-même dans ses jeunes années pour tirer avec acuité, ironie et émotion des leçons générales que tout individu à la croisée des chemins, confronté à des choix vitaux,  appliquera à sa propre existence.
L’auteur révèle ici les bienfaits insoupçonnés de l’échec et l’importance de l’imagination.
L’échec, elle l’a connu durant   la période la plus noire de sa vie  : sept ans après avoir obtenu elle-même son diplôme, elle s’est retrouvée divorcée, jeune mère célibataire, sans métier et sans argent, «  aussi pauvre qu’il est possible de l’être dans l’Angleterre contemporaine sans être SDF  ». Ce tunnel dont elle ne voyait pas la fin a forgé sa détermination à rebâtir son existence avec «  une grande idée et une vieille machine à écrire  »…
Qui vit trop prudemment pour s’épargner l’échec ne connaîtra que “l’échec par défaut”.
Quant à l’imagination, ce n’est pas seulement la faculté de création, mais le pouvoir d’empathie avec autrui - notamment les “damnés de la Terre”.
Seules l’humilité et l’imagination de la souffrance de l’autre donnent accès à l’empathie, sans laquelle il n’est pas de vie bonne  :
l’ « agoraphobie mentale  » est une forme de complicité avec le Mal.
«  Vous êtes responsables du monde qui vous entoure, vous êtes une super-élite  : c’est votre privilège, c’est aussi votre fardeau…  » conclut l’auteur à l’adresse de ces jeunes privilégiés auxquels elle explique “votre CV n’est pas votre vie!”

Autant dire que ce bref vade-mecum est un grand livre de sagesse.

Mon avis

Rowling pourrait écrire des livres de cuisine ou des notices de meubles, je serais encore capable de l'acheter et de les chérir autant que les Harry Potter ou même ce livre. Ce fut déjà le cas pour ses romans policiers... Car J.K. Rowling ne doit pas uniquement se résumer à Harry Potter. J'ai grandi depuis que j'ai lu le premier tome, et ce petit ouvrage richement illustré me fait aussi grandir (intérieurement). 

Ce discours à Harvard est très inspirant, et je suis persuadée qu'il pourra en inspirer d'autres, que ce soit notre génération ou une suivante, tant il est important pour tous de comprendre "les bienfaits insoupçonnés de l'échec et de l'importance de l'imagination".

Je tire une très belle leçon de ce discours : ce n'est pas parce qu'on échoué une fois dans notre vie que celle-ci ne sera faite que d'échecs. Il ne faut cesser de se battre, et il faut toujours y croire. Pour reprendre ses mots : "Nous portons déjà en nous tous le pouvoir dont nous avons besoin." 


Merci Joanne pour ce beau moment de lecture. Tu es à jamais pour moi une source d'inspiration et un exemple.



Je ne saurais pas quoi rajouter à cette petite remarque, à part que si vous achetez ce livre, vous faites en plus une bonne action. En effet, les droits d'auteur de cet ouvrage vont directement à l'ONG Lumos, créée par J.K. Rowling. Cette ONG aide des enfants dont la situation sociale est particulièrement précaire.